Agroforesterie

Nos poules vivent dans un verger haute-tige. Les arbres protègent les poules du vent, de la chaleur et des rapaces.  En échange, les poules fertilisent le sol avec leurs fientes et mangent les insectes et parasites au pied des arbres. Une situation gagnant-gagnant.

Il s’agit donc d’agroforesterie, qui consiste à associer sur une même parcelle des arbres et des cultures ou des animaux. Les parcelles agroforestières fournissent du bois et des produits agricoles (en l’occurrence des fruits), préservent les sols, la faune sauvage et diversifient les paysages ruraux.

Un poulailler mobile

Le poulailler, de fabrication allemande, fait penser à une tiny house pour poules. Il a été conçu par des agriculteurs pour des agriculteurs.

Très bien pensé, cet hôtel  4 étoiles pour cocottes est entouré d’un grand parc avec une clôture électrifiée. Le poulailler et l’enclos sont déplacés tous les 7 à 10 jours.

Les poules peuvent profiter d’un nouveau terrain de jeu et ont toujours du fourrage vert à disposition. Le terrain toujours propre limite les risques parasitaires et infectieux et est aussi un plus pour l’environnement puisque le sol n’est pas saturé de déjections.

Une vraie vie de poule

Les besoins éthologiques des poules sont respectés. Les poules sont à la base des animaux forestiers, qui cherchent la protection du couvert végétal.  Chez nous, elles évoluent avec quelques coqs dans un parcours herbeux et arboré, et peuvent s’adonner à leurs activités favorites : prendre des bains de poussière, nettoyer leur plumage et gratter le sol pour y trouver les insectes, vers, graines, fruits et baies qui complètent leur menu. Elles avalent aussi de petits cailloux pour remplir une poche spéciale de leur système digestif qui broie les aliments : le gésier. Ces cailloux remplacent les dents que les poules n’ont pas.

Les normes en bio imposent un espace de 4 m² par poule. Nous leur offrons le double.

Elles pondent dans une litière de balles d’épeautre. Ce lieu de ponte très attractif permet d’éviter les comportements agressifs comme le picage et le cannibalisme.

Bref, elles vivent comme un coq en pâte…

Pourquoi ce projet ?

Un éleveur bovin et une végétarienne. Plutôt cocasse comme duo, vous ne trouvez pas ? Un point commun ? Nous sommes tous les deux des bosseurs.

Découvrez nos motivations !